Préface :
Ayant récemment mis la main la dernière console de chez Nintendo,
j'ai pu tester un certain nombre de jeux, dont l'exclusivité gamer
de la console, un des jeux dispos en bundle : ZombiU. Ce qui va
suivre, sans être un réel test, est un exercice de style destiné à
vous donner une idée de l'aspect....particulier de ce jeu en vous
mettant dans la peau d'un des survivants.
Je me
réveille sur une couchette de fortune, tandis que tout espoir
concernant la réalité (ou plutôt la non réalité) de ce qui s'est
produit ses derniers jours s'évanouit. C'est bel et bien arrivé.
Londres, ancienne capitale du Royaume Uni, était tombé sous
l'emprise d'une.....infection......maladie......malédiction, quoi
que cela puisse être. Ce qui est sur, c'est que que la ville est à
présent un gigantesque buffet gratuit pour des choses qui autrefois
étaient humaines et qui à présent.....ne le sont plus. Mon nom est
Andrew Jackson, et je suis comptable. Ou du moins, je l'étais.
J'avais une femme et une petite fille, mais elles sont mortes à
présent. Je suis seul. Une voix me sort de ma rêvasserie. Cette
voix, c'est celle du Survivant. Je ne sais pas qui c'est, je ne l'ai
jamais vu, et l'on ne communique que par radio. Mais c'est à cet
homme que je dois d'être en vie à l'heure actuelle. Il m'a guidé
jusqu'à cet abri dissimulé sous un centre commercial, rien de bien
faramineux bien sur, mais au moins, c'est un endroit sur. Seul ombre
au tableau : le générateur est en panne d'essence. Le
Survivant m'indique la position d'un type à l'autre bout de la ville
qui pourra nous en fournir. Il avait envoyé un autre rescapé (qui
occupait cet abri avant moi) en chercher, mais il n'est jamais
revenu. Probable que les....créatures....l'ont eu. Je fouille le sac
que le Survivant met à ma disposition. Une batte de cricket, et un
pistolet avec 6 balles. Je n'irai pas bien loin avec ça. Il me dit
que l'autre rescapé avait trouvé des armes et des provisions, peut
être que si je trouve son cadavre je pourrai les prendre. Une autre
chose qu'il donne est ce qu'il appelle « la Tablette du
Survivant », ou un truc dans le genre. Apparemment, c'est relié
aux caméras de sécurité, et ça me permet de repérer tout ce qui
bouge aux alentours. Pratique.
Me guidant à la lumière de ma lampe
torche (sa batterie est pas terrible, mais elle est rechargeable. Me
demandez pas comment), je me dirige vers la bouche d’égout située
dans l'abri. Grâce à elle, on peut se rendre n'importe où en ville
sans se faire repérer. Je me dirige vers la sortie à proximité du
marché de Brick Lane, c'est le plus près. Toujours dans le noir, ma
batte en main, je me diriger vers la porte derrière moi , divisant
mon attention entre ce que me montre ma torche et ma tablette. La
pulsation régulière de cette dernière me stresse. J'ouvre la
porte, et j'éteins ma torche. Pas question de me faire repérer, j'y
vois assez comme ça. Un bruit provenant de ma tablette me fait
sursauter, et je baisse les yeux vers cette dernière, inquiet.
Fausse alerte, elle était juste en train de.....réinitialiser les
cartes, ou je sais pas quoi. Et là, je vois un point rouge. Une
créature. Heureusement, elle est encore loin, mais je ne pourrai pas
continuer sans risquer qu'elle me voit. Je m'approche de sa location
avec prudence. Ha, là voici, errant sans but près d'un carton.
Saisissant avec fermeté ma batte de cricket, je m'approche d'elle et
lui flanque un coup puissant sur le crâne. Elle titube, mais semble
indemne. Elle se redirige vers moi, tendant ses bras pour m'agripper.
Je la repousse, et lui donne un autre coup de batte. Je garde une
oreille concentré sur ma tablette, dans l'espoir de ne rien entendre
laissant indiquer la présence d'autres saloperies dans son genre.
Cette fois, pas question de flancher. Je flanque un troisième coup
avant qu'elle n'ait eut le temps de se ressaisir. Puis un autre. Puis
encore un autre. Je commence à haleter de panique. Son crâne
commence à montrer des signes de fracture, mais la créature tient
le coup. Crève, allez, crève, putain ! Le cinquième coup la
fait tomber au sol. Décidé à en finir, je lève ma batte et, dans
un hurlement de rage, je lui explose le crâne comme un fruit trop
mûr. Je ressens l'envie de lancer un truc cool, mais rien de mieux
que « alors, t'aime ça, salope » ne me vient à
l'esprit, alors je me tais. J’entreprends de fouiller la saleté,
mais je ne trouve qu'une barre de chocolat. Je prend quand même, ça
peut toujours servir. Je continue mon exploration de cette série de
ruelles londoniennes, avant de me retrouver sur une avenue. Il
commence à faire sombre, je rallume ma torche. Soudain, mon
détecteur s'affole. Une grand nombre de points rouges apparaissent
sur mon radar. Bordel, c'est pas vrai ! J'ai aucune chance de
venir à bout d'autant à la fois ! Mais je n'ai pas le choix.
Je dois trouver cet essence, et c'est le seul chemin. Je m'approche
avec prudence, prêt à prendre la tangente au premier signe de
dangers. Puis, je vois une volée de corbeaux s'envoler à mon
approche, tandis que mon radar se fait silencieux. Les cons, ils
m'ont fait peur ! Radin de Survivant. Son détecteur de zombie,
c'est juste un détecteur de mouvement basique. Tout à ma
frustration, je ne me rend compte que trop tard que l'un des points
rouges n'est pas parti, et s'est au contraire rapproché
dangereusement. Me retournant de justesse, je n'arrive pas à éviter
le coup de patte de la créature. Je lui flanque un grand coup sur la
tronche, avant de remarquer le sac à dos similaire au mien. C'est le
rescapé qu'on avait envoyé chercher de l'essence avant moi. Décidé
à presser mon avantage, je tente de lui flanquer un autre coup avant
qu'il n'ait pu se reprendre, mais dans ma précipitation, je juge mal
la distance qui me sépare de lui, et n'arrive qu'à faire tournoyer
ma batte dans le vide. La saleté se rend compte que je vient de
m'exposer totalement à ses attaques, et se jette vers moi pour
m'attraper. J'essaie de la repousser, mais je ne suis pas assez
rapide. Elle essaie de me mordre le cou, mais je lutte, parce que je
sais qu'une seule morsure, et c'est fini. Essayant de lutter contre
la panique, je saisis la seringue dans ma poche et je la lui plante
dans le cou. D'après le Survivant, il s'agit d'un viruscide, qui
anéantit ce qui les a transformé en ces choses, et les tue. Le
problème, c'est que je n'avais qu'une seule seringue. Heureusement,
ça semble marcher, et le zombie de ce qui fut mon prédécesseur
s'effondre au sol, mort. C'était moins une. Bon, au moins, je vais
pouvoir récupérer ses trucs. Je fouille dans son sac, et je trouve
une trousse de soins, quelques munitions de pistolet, ainsi qu'un
fusil à pompe. Malheureusement, ce dernier n'a plus que 2 balles.
Toujours bon à prendre, ceci dit. Laissant derrière moi le cadavre,
je poursuis ma progression, et me retrouve devant une série de
cadavres traînant au milieu de la route, au milieu de voitures
abandonnées.
Pourrait-il s'agir de zombies ? Non, d'après ma
tablette, ils ne bougent pas, j'imagine qu'ils sont morts. Un peu
plus soulagé, je continue d'avancer, enjambant les corps
pourrissants. Quand tout à coup, ma tablette commence à réagir.
Des points rouges ! Des points rouges tout autour de moi !
Me retournant dans tous les sens, je les vois se relever, l'un après
l'autre. Ils étaient pas morts ! Ils faisaient juste semblant !
« Petits
futés, m'entendis-je murmurer. »
Saisissant
le fusil à pompe, je vise la créature la plus proche, et lui
explose la cervelle. Je met en joue un deuxième, mais je me ravise.
Il porte un casque de policier anti-émeutes. Ma balle de fusil ne
lui fera rien. Je fais promptement demi-tour, et file dans la
direction opposée, mais ma route est barrée par d'autres zombies.
Je met mon fusil en joue, quand je ressens une soudaine douleur dans
le dos . Ils m'ont déjà rattraper. Paniqué, j'essaie d'atteindre
ma batte, mais je reçois un autre coup au visage. Je hurle, mais je
ne sais plus s'il s'agit d'un cri de douleur, ou bien si je suis
juste terrifié. L'un des zombies m’attrape. Non ! Lâche-moi !
Je ne veux pas mourir ! Je ne v.....AAAAAAAAAAHHHH !
…..
Je me
réveille sur une couchette de fortune, tandis que tout espoir
concernant la réalité (ou plutôt la non réalité) de ce qui s'est
produit ses derniers jours s'évanouit. C'est bel et bien arrivé.
Mon nom est Samantha Hawkins, et je suis caissière. Ou du moins, je
l'étais. A présent, je ne suis plus qu'une rescapée.
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