mercredi 19 décembre 2012

Superman: Man of Action chapitre 5


Bon, pas grand chose à rajouter, hein. Superman. Robot en fuite. Baston.
 
 
 

Parfois, il faut savoir rester dans le classique (notez que ni les robots, ni Superman, ne sont forcément conformes à la fic. C'est juste une image cool).
 
 
 
 
Chapitre 5 : Plus puissant qu'une locomotive



Lois Lane observa avec terreur le sol se rapprocher de plus en plus dangereusement. Notant dans un bref moment de lucidité à quel point le fait qu'elle ait réussit à retenir sa vessie jusque là tenait du miracle, elle jeta un œil sur le justicier en collant. Loin de manifester une quelconque panique, son visage restait d'un calme imperturbable.

« Évidemment, songea-t-elle, il est invulnérable, lui. Il n'a rien à craindre de la chute. »

Elle, en revanche, risquait de se casser les os au moment de l'impact avec le sol, que Superman lui serve de rempart ou non.

« J'espère que vous avez le cœur bien accroché, dit-il avec un demi-sourire ».

Et c'est à la dernière seconde qu'il commença à tournant sur lui même, atterrissant avec force sur le plancher des vaches, les pieds en premier et la journaliste dans les bras. Toujours blottie contre le justicier, Lois ne put s'empêcher de remarquer les fissures causées par l'impact, et se demanda comment il pouvait encaisser un tel choc sans aucune réaction.

« Je crois que vous pouvez me lâcher, maintenant. »

Sortant brusquement de ses pensées, la jeune reporter lâcha brusquement le cou de Superman, avant de s'éloigner d'un pas et d'observer son sauveur. Son visage, bien que mignon selon tous les critères, était finalement assez banal, si ce n'était pour l'assurance qui se lisait dessus. Quand au reste, et bien.....

« Surtout, ne pas regarder en dessous du « S », se surprit-elle à penser, surtout ne pas regarder en dessous du « S ». »

Pourquoi devait-il porter des collants, aussi ? Elle pouvait voir chaque détail de sa musculature (qui, bien que fortement développée, n'était de toute évidence pas de la gonflette, et était le fruit d'une vie très active), et elle était sure que si elle se risquait à jeter un petit coup d’œil, elle pourrait....

« Non, non, non, continua-t-elle à argumenter avec elle-même. Lois Lane ne mate pas les hommes. Lois Lane ne mate pas les....

-Ça va aller, lui demanda-t-il de sa voix grave et chaleureuse (qu'elle soupçonna sur le moment d'être légèrement surjouée).

-Heu, bafouilla-t-elle pour toute réponse.....in....inta.....inte....inter..... Squick ? »

Un léger sourire apparût sur son visage, et elle ne rappela plus ce qu'elle voulait dire. Puis, il tourna la tête vers la direction où s'était échappé le terroriste.

« Si vous voulez bien m'excuser. »

Et il s'élança d'un bond , devant rapidement un point dans l'horizon.

« Interview, réussit-elle à articuler ! Faisons une interview ! »

Mais c'était trop tard. Elle extériorisa sa frustration sur une petite motte de terre qu'elle réduisit à néant d'un seul coup de pied.

« Et merde ! »

Elle nota néanmoins que, effectivement, il ne semblait pas pouvoir voler. Il sautait très haut, c'est tout.



Superman ne mit pas longtemps à rattraper le robot de Luthor. Le LexSuit Mark III, après , n'avait pas réellement été conçu pour des vols de longue distance, aussi était-il probable qu'il se dirige vers une sorte de point de rendez-vous ou un autre véhicule l'emporterait à l'étranger. Cela expliquait en tout cas pourquoi ce fut au sol que l'Homme de Demain repéra la machine de guerre, poursuivant à pied sa route à travers la campagne métropolitaine. S'élançant une dernière fois dans les airs, Superman calcula sa distance de façon à atterrir directement sur sa cible, songea un bref instant à ses premiers essais infructueux en matière de saut longue distance. Cette fois-ci, en revanche, l'essai s'avéra concluant, puisqu'il donna un violent coup de pied dans le dos de la machine avant que son pilote n'ait eu le temps de réagir. Hélas, à part de la faire tituber pendant quelques pas, les effets furent assez limités, et Clark ne constata aucun dommage apparent.

« Encore, s'exclama le terroriste. Tu cherche les coups dans la tête toi. »

Et, sans crier gare, il ouvrit le feu sur Superman, qui n'eût pas le temps de réagir. L'impact des balles anti-blindage le fit tomber à la renverse, tandis que le terroriste continuait son feu nourrit. D'un geste vif, l'Homme de Demain s’enveloppa dans sa propre cape, ce qui s'avéra suffisant pour le protéger. Se relevant, il se contenta d'avancer avec lenteur vers la machine de guerre, jusqu'à ce que les munitions de cette dernière s'épuisent.

« Et maintenant, fit Superman. »

Et, sans attendre de réponse, il s'élança vers son adversaire, avant de bondir à sa hauteur et de lui administrer un puissant coup de boule. Sans laisser au terroriste le temps de réagir, il attrapa la partie supérieur de la machine, et la lança de toutes ses forces contre le sol, avant de lui saisir le bras avec la mitrailleuse et de le lui arracher d'un effort surhumain.

« Bon, ajouta-t-il en jetant le bras arraché avec dédain, tu en as assez ?

-Bof, rétorqua le terroriste tout en utilisant ses réacteurs pour se remettre sur pied. »

Superman nota alors que des étranges ouvertures au niveau du torse étaient apparues à ce moment là.

« Tu sais ce qu'ils ont pas mis dans la brochure ? Les missiles sol-sol ! »

Dits missiles qui percutèrent le justicier de plein fouet, le projetant plusieurs mètres en arrière avant de lui exploser en pleine figure.

« Alors, t'en dit quoi, supermec ? La classe hei..... »

Il s'interrompit de lui-même devant la constatation rapidement évidente que Superman était toujours

en vie. Étourdi, saignant un peu, mais bel et bien en vie. Ce dernier reprit rapidement ses esprits, et jeta un regard narquois envers le « combattant de la liberté », comme pour lui dire « retente ça pour voir ».

« Bon, tu l'auras cherché, petit con. »

Et il relança un nouveau missile. Superman ne semblait pas vouloir bouger, attendant les bras croisés d'être frappé de plein fouet....avant de s'écarter à la dernière seconde, de saisir le missile par la queue, et de mêler la force de propulsion de l'engin à sa propre force naturelle pour le lui renvoyer en pleine figure. Incapable de réagir assez rapidement, le terroriste se prit l'impact de plein fouet, et pouvait voir chacun des circuits déclarer forfait les uns après les autres.

« Bordel de.... »

Il ne put finir sa phrase que Superman était déjà juste devant la machine, la tenant par la taille. D'un effort extraordinaire, il parvint à arracher le torse des jambes du robot, avant de violemment fracasser la partie supérieure contre le sol, jusqu'à ce qu'il ne reste du prototype du LexSuit Mark III qu'un tas de débris bons pour la décharge.

« Et ben , mon gars, t'es pas un ami du lobby des armes, ironisa le terroriste tandis que l'Homme d'Acier l'extirpa des restes de la machine. »

En guise de réponse, Superman le souleva d'une main dans les airs, comme pour le lancer contre un rocher.

« Bien, fit ce dernier, pour qui tu travaille.

-Quoi, t'étais pas là quand j'ai revendiqué mon attentat ? Les Combattants de la.....

-Pour qui tu travaille vraiment, je veux dire.

-Mec, je suis un professionnel. Tu crois quand même pas que je vais me mettre à table parce que tu me tiens par la barbi..... »

Il fut interrompu dans son élan par la vision du pied de Superman qui fracassa une plaque d'acier comme s'il s'agissait d'un morceau de carton.

« La prochaine fois, je met ta tête dessous. Qui ? »

Et le mercenaire se mit à table, si rapidement que Superman dût lui faire plusieurs fois pour que cela soit compréhensible. La réponse ne le surprit pas.

samedi 15 décembre 2012

The Hobbit : un voyage trop attendu ?


Il est préférable de le dire tout de suite : je ne suis pas particulièrement fan de l'adaptation du Seigneur des Anneaux. Ho, bien sur, je les avais tous vu au ciné à l'époque, et j'avais été pris par l'ampleur de l’œuvre, son caractère grandiose, et par la façon dont elle avait adapté l'inadaptable, le livre sur lequel nombre de cinéastes s'étaient cassés les dents. Mais, avec le temps, je me suis détaché des films. Ils restaient très bons, mais au final se contentaient presque d'illustrer le livre, transformant une œuvre majeure qui finalement était plus connue pour son univers détaillé aux limites de l'impossible que pour son intrigue en un gros film épique avec des scènes de combats de ¾ d'heures. Puis, ils ont parlé d'adapter Bilbo le Hobbit. Les premières nouvelles me plaisaient beaucoup, notamment l'idée d'avoir Guillermo Del Torro à la réalisation, ce qui permettait d'explorer l'univers sous un jour différent (et sans doute plus proche du conte qu'était le livre), tout en conservant Peter Jackson à la production, assurant une continuité entre les deux œuvres. Puis Guillermo est parti, laissant Jackson prendre les rênes. Puis ils ont parlé de faire deux films, puis d'en faire trois. A ce stade, je dois admettre que j'étais plus inquiet qu'impatient. 3 films de 3 heures ? Sur Bilbo le Hobbit, un pauvre bouquin de 250 pages grand maximum ? De quoi allait-il bien pouvoir parler ? Je craignais également de me retrouver non pas devant une adaptation du livre, mais devant une préquelle du film.

Et......ben j'avais raison de m'inquiéter.
 
"Bon, ça suffit maintenant, fouttez le camp de chez moi,bandes de SDF barbus."

Commençons par les points positifs, parce que points positifs il y' a. Déjà, les acteurs sont aussi bons que dans la première trilogie. Martin Freeman est excellent en Bilbon, Hobbit pépère qui se retrouve impliqué contre son gré dans une aventure épique (et bien plus charismatique que Frodon d'ailleurs). Ian McKellen est fidèle à lui-même, de même que tous les bonhommes des premiers films venus faire un petit coucou (j'y reviendrais). Les acteurs jouant les nains ont un peu plus de mal à exister, ne serait-ce parce qu'il y'en a beaucoup trop mais ceux qui parviennent à surnager sont très classes, notamment leur leader, Thorin Ecu-de Chêne, qui parvient à retrouver la vibre d'un Aragorn tout en incarnant un personnage totalement différent. La musique est parfaite. La réalisation est fidèle à la première trilogie, avec ses réussites et ses petits défauts (notamments quelques fautes de goût qui rappelle que Jackson à commencer en réalisateur de séries Z trashs).

"Quelqu'un peut me rappeler ce que Saroumane fout à ma table, déjà?"

Et c'est sans doute ça le problème. Parce Bilbo le Hobbit n'est pas le Seigneur des Anneaux. Certes, les deux livres ont des points communs. Les deux parlent d'un roi sans royaume, d'un groupe partant à l'aventure, et il y 'a même une grande bataille (plusieurs pour le SdA). Mais Bilbo n'a pas été écrit comme une grande aventure épique mais comme un conte à destination des enfants. Peter Jackson se retrouve à créer un film un peu schizophrène, qui hésite entre sa volonté de retranscrire le livre et celle de créer une préquelle à sa suite. Ainsi nous aurons droit à un petit caméo de Frodon ,de Saroumane, de Galadrielle......que des personnages qui, rappelons le, n'apparaissent pas dans le livre. Sauf que la cohérence est loin d'être parfaite du fait des différences spécifiques aux deux œuvres. Difficile par exemple de donner sens à cette scène où trois Trolls se disputent sur la façon de manger nos héros quand on a en mémoire les brutes de toute évidence sans langage de la première trilogie. L'autre problème auquel est confronté le film est qu'il lui faut remplir 3 fois 3 heures avec 250 pages. La solution ? C'est simple : on rajoute des trucs. On rajoute une obscure intrigue de Nécromancien tirée d'un appendice du Seigneur des Anneaux qui, si elle a le mérite d'impliquer Gandalf et de se dérouler en même temps que les aventures de Bilbo, n'a pour ainsi rien à voir avec la choucroute. Pire encore en un sens, on tire de la backstory d'un des personnages un terriiible ennemi qui pourchasse notre petite bande histoire de rajouter quelques scènes épiques (je ne saurais pas dire si le personnage lui-même est tiré d'un chapitre obscur ou bien s'il est inventé de toute pièce. Il est pas dans Bilbo, ça c'est sur).

L'albinos flou, c'est Azog, plus connu sous le nom de "Sir-Not-Appearing-In-The-Book".
 

Un autre problème plus personnel (et moindre) est la tendance des scènes d'action à virer au « n'importe quoi », tel ce climax dans les grottes des gobelins qui ressemble plus à une attraction de Parc Ventura (ou, comme l'a fait remarquer un mec sur internet, à un jeu de plate-formes) qu'à autre chose.

Pour finir, un petit mot sur le HFR, cette innovation du film qui montre le film en 48 images par seconde au lieu des 24 habituelles (il me semble que c'est ça). C'est.....nul. L'image ressemble à un truc sorti d'un caméscope ou d'un téléfilm sur France 2. L'image, forcément plus réaliste, rend les effets spéciaux d'autant plus visible, et le moindre mouvement de caméra devient ultra perturbant (ce qui est d'autant plus embêtant que Peter Jackson adore ces plans séquences où la caméra virevolte dans tous les sens avant de passer entre deux tours). De plus, ça a tendance à donner parfois un peu mal au cœur, même si ça a plus été le cas de mon compagnon de séance que de moi-même. C'est d'autant plus con que la 3D (oui, j'ai vu le film en HFR, en 3D, et en VO, on peut pas dire que j'ai pas fait des efforts), elle, est plutôt sympa.
 

Bon, il fait pas très nain dans le film. Mais en même temps, quand tu passe ton temps à côté de Bilbon, tu parais de suite plus grand.

Au final, quel verdict pour the Hobbit ? Ben, si vous êtes super fans de la première trilogie, il y'a des chances pour que vous aimiez celui-ci. Pour ma part, je trouve que dans l'ensemble, c'est quand même dommage. Je pense que le tout aurait gagné à trouver un regard neuf sur la Terre du Milieu, et à se contenter d'un seul film (de 3 heures, là n'est pas la question) plutôt que d'étirer l'ensemble, donnant au final l'impression d'une confiture étalée sur une trop grande tartine (ou quel que soit la réplique de Bilbon dans le premier film).

Mais bon, le vrai truc triste, c'est que je sais sans doute aller voir les suites quand même. Tu parles d'un crétin.

mardi 11 décembre 2012

Man of Action, chapitre 4.

Voici donc le 4è chapitre de cette petite fiction, introduisant ni plus ni moins que l'inimitable Lex Luthor, une situation explosive, et une rencontre attendue.
Enjoy?



Haaaa, ces chauves, tous les mêmes.
 

 
 
 
 
Chapitre 4 : Plus rapide qu'une balle

 
« Veuillez entrer, mademoiselle Lane. »

Lois reprit sa carte de presse d'un geste vif, avant de passer le soldat chargé du contrôle des identités . A chaque fois c'était pareil. Mettez « Luthor » et « démonstration d'armes » dans la même phrase, et vous pouvez être sur que l'Armée va couvrir le nouveau bébé comme s'il s'agissait d'un nouveau né souffreteux. Bien sur, Lois était habituée à ce genre de contrôles. Son père était général, après tout, et c'était loin d'être la première fois qu'elle se rendait dans un entrepôt militaire. Cela ne voulait pas dire qu'elle aimait ça , cependant.

Elle chercha Jimmy du coin de l’œil, tout en se demandant comment diable il avait réussit à passer les contrôles avant elle. Elle le retrouva en train de bavarder nonchalamment (au lieu de prendre des photos, ce qui est un peu la raison pour laquelle il était là). Et pas avec n'importe qui. Avec Clark Kent. Et les deux avaient l'air de s'entendre comme larron en foire.

« Hé, Jimmy, on peut savoir ce que tu fais, l’interpella-t-elle. Kent, ajouta-t-elle d'un ton sec.

-Lane.

-Enfin, Lois, rétorqua Jimmy Olsen, je bavardais un peu avec un vieux copain, c'est tout.

-Je vois. »

Lois se retourna vers la tête montante de la concurrence. Contrairement à son habitude, il avait tenté de s'habiller de façon décente (sans doute pour ne pas être confondu avec un hippie par la sécurité), mais avait de toute évidence mal lu les étiquettes. Il avait pris au moins une taille trop large ce qui, paradoxalement, renforçait encore cette impression de négligé qu'il semblait cultiver à longueur de temps.

« Et je peux savoir d'où vous vous connaissez ?

-Clark et moi étions dans la même classe à l'école de journalisme.

-Tiens donc. »

Lois s'apprêta à ajouter une remarque désobligeante sur comment un plouc du Kansas avait réussit à obtenir son diplôme, quand elle se rendit compte que Kent n'écoutait absolument pas la conversation, trop occupé qu'il était à surveiller les entrepôts de l'Armée (comme si quelque chose était en train de passer, là, tout de suite).

« Un problème, Kent ? La conversation vous ennuie ?

-Hé bien, pour tout vous dire, oui, fit le reporter du Daily Star. Si vous voulez bien m'excuser. »

Et il s'éloigna, sous les yeux ébahis d'une Lois choquée par tant de désinvolture. Pour qui est qu'il se prenait, ce fermier ?

« Hé, Clark, cria Jimmy, la présentation va commencer, là.

-Laisse tomber, Jimmy. Che Gevara a encore trouvé un sans abri sous un pont, on le reverra pas de la semaine. »

Jimmy s'apprêta à répliquer quelque chose, quand un soldat leur fit signe que la présentation allait commencer.



Les journalistes furent conduits sur le toit d'un des bâtiments, où ils furent invités à prendre place sur l'une des nombreuses chaises mises à leur disposition. Se mettant au premier rang (tandis que Jimmy cherchait le meilleur angle pour les photos), elle jeta un rapide coup d’œil, pour voir si Kent s'était décidé à venir faire son travail. Mais aucun signe de lui. Bah, songea-t-elle, c'est son problème après tout. Elle regarda à nouveau en direction des tribunes, avertie par les applaudissements enthousiastes de l'arrivée de la nouvelle coqueluche de Metropolis, Lex Luthor. Saluant de la main les journalistes, et se permettant un petit sourire charmeur, il se dirigea vers le micro.

« Merci, mesdames et messieurs, merci. Comme vous le savez, depuis le contrat passé entre Lexcorps et notre gouvernement, ma compagnie a concentré ses efforts sur la création d'armes et de matériel militaire des plus sophistiques, afin de remporter nos conflits tout en permettant à un maximum de nos de rentrer à la maison. Sachez qu'aujourd'hui, cet effort a enfin porté ses fruits. »

Laissant passer un léger silence, il se retourna, et se contenta de claquer des doigts. Soudain, Lois entendit comme un bruit au dessus de sa tête. Ce fut à ce moment qu'elle remarqua la machine de guerre bipède flottant sans effort là haut dans le ciel.

« Bah, fit-elle, ça n'a pas l'air si impre...... »

Sa phrase mourut d'elle même quand, au moment où la machine se posa, elle réalisa l'erreur de perspective dont elle avait été victime. Ce truc était gigantesque ! Elle se demanda un instant combien ce petit joujou avait coûté au contribuable, avec l'étrange certitude que la réponse ne plairait pas à ce dernier.

« Mesdames et messieurs, je vous présente le LexSuit Mark III ! »

C'est ça , se surprit-elle à penser, met ton nom partout, il existe quelqu'un en Somalie qui ne le connaît pas encore. Elle se secoua mentalement et se concentra sur le discours du magnat de l'armement, qui ne l'avait pas attendu pour présenter les nouvelles caractéristiques de son joujou.

« …..un seul homme pour le piloter, le Lexsuit Mark III représente au combat l'équivalent d'un bataillon entier de chars. Également équipé d'une main mécanique en tout points similaires à celle de l'Homme, ainsi que d'une mitrailleuse dont les balles peuvent percer un bunker blin.... »

Luthor s'interrompit dans son élan lorsque la dite mitrailleuse se mit soudainement à bouger, mettant en ligne de mire les soldats en faction devant la porte.

« Qu... »

Ces derniers n'eurent pas le temps de réagir que déjà la mitrailleuse avait ouvert le feu, réduisant les pauvres hommes à l'état de purée diététique pour bébé devant les yeux stupéfaits de la reporter du Planet. Pris de panique, les journalistes tentèrent de se diriger vers la sortie, mais une seconde pluie de balles les stoppèrent dans leur élan.

« Votre attention, s'il vous plaît, commença le pilote du robot (qui n'était probablement pas celui prévu pour la démonstration), j'ai un message à faire passer aux médias. Hem hem... »

Profitant de ce bref répit, Lois chercha Luthor du regard, mais ce dernier avait déjà disparu.

« Mais où est-il...... ?

-Le gouvernement américain profite de son avancée technologique pour étendre son influence sur le monde, aujourd'hui, c'est pour nous qu'elle le fera. Nous, les Combattants pour la Liberté et l'Ordre Nouveau (Lois songea qu'elle n'avait jamais entendu parler de gus qui se faisaient appeler ainsi. Pas dans cet ordre, en tout cas), souhaitons faire un exemple très concret de mauvais usage de cette technologie. »

Son arme se dirigea vers le groupe de journalistes.

« Aussi, si vous voulez bien avoir l'obligeance de rester immobiles tandis que nous vidons notre chargeur de balles anti-blindages sur vous, je vous en serais reconnai.... »

Il n'eût pas le temps de terminer sa phrase qu'il fut percuté par ce que Lois pensa d'abord être un missile. Un missile rouge et bleu. Ou alors....

« Superman ! »

L'Homme d'Acier retomba au sol, tandis que la machine de guerre réussit tant bien que mal à reprendre son équilibre.

« ….je ne savais pas qu'il y' avait un cirque dans le coin. Écoute, Hercules, tu es en train de gâcher un planning calibré au point près. »

Superman fixa le robot, un petit sourire au visage, sans le moindre signe de peur sur son visage. Lois réalisa alors qu'elle avait devant les yeux celui qu'elle avait chercher tout ce temps, le fameux scoop. Juste là. Aussi mit-elle un peu de temps à réaliser que le terroriste venait à nouveau d'ouvrir le feu sur les journalistes, mais en visant spécifiquement ceux du fond. Là encore, en lieu et place du justicier en collants, elle vit une fusée bicolore se mettre sur la trajectoire des balles, utilisant sa cape pour les arrêter en plein vol. Avec sa cape. Comment est-ce que sa cape pouvait....

Lois se sentit bizarre, tout d'un coup. Elle ne savait pas trop ce que c'était. Ça ressemblait un peu à la fois où Ricky l'avait embrassé alors qu'il la ramenait du cinéma. Ou alors à ses chutes de tension, elle était pas sure.

« Saluuuuuut, nounou ! »

Elle eût à peine le temps de comprendre ce qui se passait qu'elle fut saisie par une main mécanique « en tout point similaire à celle de l'Homme », et suspendue au dessus du vide.

« Hé, Speedy Gonzalès ! Attrape ! »

Et le terroriste lâcha sa proie, tout en prenant la fuite par la voie des airs. Hurlant à plein poumons, Lois eût la satisfaction de voir Superman plonger pour la rattraper, ne mettant que quelques secondes à l'atteindre.

« Vite, fit-elle, envolez-vous, posez-moi en sûreté, et rattrapez moi-ça.

-....Pardon ?

-Vous pouvez voler.....hein ?

-....Non, répondit Superman comme si c'était la question la plus idiote qu'il avait jamais entendu. »

Lois hurla de plus belle.


vendredi 7 décembre 2012

Le casual gaming : fléau des temps modernes ?


Aujourd'hui, c'est à l'occasion de la mort officielle de la Wii depuis le 30 novembre (et accessoirement, de la sortie de son héritière, la Wii U....se sont pas faits chier pour le nom quand même) que nous allons évoquer un phénomène qui aura marqué, si ce n'est les habitudes de joueur, le vocabulaire des nerds attardés que nous sommes tous dans le fond : le casual gaming.

RIP, petite console. Ta descendante s'attirera-t-elle aussi bien les haines des gamers de tout poil?

 
S'il en est sans doute qui me remettront à ma place en m'expliquant avec moult mots savants que ce phénomène est en réalité bien plus ancien qu'il n'y paraît, il n'empêche que pour beaucoup de joueurs, le casual gaming est apparu dans leurs vies avec l'arrivée sur le marché de la Wii, et notamment de son jeu phare, Wii Sports. Se targuant de mettre le jeu vidéo au sein de la cellule familiale au lieu de se contenter de cibler les quelques irréductibles amateurs de meurtres et de leveling qui font le bonheur des émissions généralistes, Wii Sports proposait une série de jeux simples aux graphismes simples, mais efficaces (la ménagère de 50 ans n'allant pas faire chier le monde parce qu’il y' a de l'aliasing ou autre truc du même effet) tournant autour d'une jouabilité délaissant les manipulations de boutons « trop complexes » . Commercialement parlant, l'initiative est brillante : le produit est peu coûteux à produire, et le public visé potentiellement beaucoup plus large, assurant un profit potentiel énorme. C'est sans doute ce qui explique comment Wii Sports est rapidement devenu le jeu le plus vendu de tous les temps, devant Super Mario Bros sur Nes . Des mauvaises langues prétendront que le fait que le jeu ait été vendu avec la console en Europe et aux States n'y est pas pour rien. Mais ce serait négliger le nombre de....ben, de casuals justement qui ont acheter la console uniquement pour ce jeu (je me rappelle encore de ces collègues de mon père venus déjeuner un samedi après-midi à qui j'avais expliqué- devant leurs yeux incrédules- que oui, il y' avait d'autres jeux que Wii Sports sur Wii). Alors est-ce la console qui a aidé à vendre le jeu ou le jeu qui a aidé à vendre la console ? Mystère.
 
 
Non, et puis soyons sérieux. Si vous croyez que ça.....
 
 

 Quoi qu'il en soit, les éditeurs ont rapidement flairés le filon et ont multipliés, sur cette console ou sur les autres, les jeux simplistes et mal foutus (ce que Wii Sports, malgré son contenu rachitique rendant l'achat sans console à plus de 10 euros rédhibitoires, n'était pas), au grand dam des « gamers », qui n'ont pas hésité à rejeter la faute sur cette console et sa télécommande sans bouton. Depuis lors, « casual » est un peu devenu l'insulte ultime dans le milieu vidéoludique, voulant souvent dire un peu tout et son contraire. Le nouveau Starcraft est plus facile à terminer que son prédécesseur quand vous aviez 8 ans ? C'est casual. Le dernier Zelda ose vous donner des informations sur l'endroit où vous rendre pour progresser dans le jeu ? C'est casual. Sonic Colors ne comporte plus de scénario « pseudo Final Fantasyesque » et préfère se concentrer sur un gameplay fun mêlant action et vitesse ? C'est casual. Inutile d'expliquer à ces personnes que leurs compétences de joueur ont probablement évolués dans le bon sens depuis qu'ils ont dépassés l'âge de raison, que les Zelda ont toujours donnés des informations sur l'endroit où se rendre depuis l'épisode Super Nes, ou que le scénario de Sonic Adventures 2 est un ramassis de clichés de films américains sans aucun rapport avec l'univers précédemment établi et frisant la parodie. Ici, « casual » est juste un adjectif lancé un peu au hasard et permettant de ne pas s'embêter à fournir une argumentation détaillée.
Alors, tout cela est bien joli, mais le casual, est-ce si mal que ça ? Après tout, quel est le mal à ce que la ménagère de 50 ans puisse jouer à des jeux sans prise de tête et faciles à prendre en main ? Si votre neveu peut jouer à Mario Kart contre vous tout en y prenant du plaisir, où est le problème dans le fait d'accepter qu'une carapace bleue prise en pleine poire dans la dernière ligne droite d'un rire franc et sincère (après lui avoir fracassé la tronche contre la table, cela va de soi) ? Le problème ne viendrait-il pas plutôt des gamers qui, en bon élitistes qu'ils sont, voient d'un mauvais œil que papy et mamie s'intéressent soudainement à leur passe-temps favori ?

...c'est fondamentalement plus casual que ça.
 
 
Il existe après tout des films populaires destinés à toute la famille et qui cohabitent tout à fait cordialement avec des expériences cinématographiques plus exigeantes. Et si l'on peut pester que le dernier Wong Kar Wai ne rencontre pas le succès commercial d'un Intouchable ou d'un Bienvenue chez les Ch'tits, il est difficile de s'en étonner et de le reproche aux seconds. De même, s'il est tout à fait permis de regretter que l'amateur de Wii Sports ne s'intéresse pas plus aux joies d'un Okami, force est d'admettre que le second nécessite un investissement personnel que tous ne sont pas près à accomplir.
 
 Après tout, on ne parle pas de "casual filming"

Au final, je conclurais en ajoutant que c'est bien la possibilité de touché un public divers et varié aux intéressant multiples qui a fait du cinéma, de la littérature, et de la pornographie sur internet (…..heu.......) des formes d'arts plébiscitées aussi bien par le public que la critique. Au risque de paraître démagogue, j'affirme qu'il existe de la place dans le petit monde des jeux vidéos aussi bien pour les Wii Sports que pour les Shadow Of The Collossus et même, soyons fou pour les entre deux de type Call of Duty (oui, parce que bon dans le genre semi-casual, hein....entre la vie qui se régénère toute seule et la campagne ultra scriptée.....bref). Parce qu'il faut de tout pour faire un art, même des machins simplistes qui te mâchent le travail.


lundi 3 décembre 2012

Man of Action chapitre 3

Voici le 3è chapitre de Superman: Man of Action, où Superman tel qu'inventé par Siegel et Shuster en 1938, soit peu de temps après la Crise Economique de 1929. Un chapitre qui met à l'honneur Clark Kent, son alter égo. En espérant que cela vous plaise. Précisons malgré tout que tout cela se passe à l'époque actuelle, et pas en 1938. Pourquoi? Et bien parceque les comics se passent toujours "dans le présent", quelle que soit l'époque à laquelle le présent correspond lors de la publication.




Dans la Bd originelle, Clark ressemblait à ça.
 
 
 

 
Mais dans la mesure où le style costard et chapeau, en 2012, c'est plus trop à la mode, ici il ressemble plutôt à ça.


Chapitre 3 :...et l'American Way





Le son du réveil tira Clark de son sommeil. Lentement, avec la nonchalance caractéristique de ceux qui ont la flemme de sortir du lit, il saisit le réveil à côté de lui. 7 heures. Cela faisait une heure qu'il dormait. Son père, le plus souvent après avoir été réveillé par son fils à des heures improbables même pour un fermier, avait l'habitude de lui répéter un être humain avait besoin de 8 heures de sommeil par jour. Clark, quand à lui, s'était vite rendu compte qu'il ne lui en fallait que deux. Il eût malgré tout besoin de toute sa force de volonté pour se tirer du lit. Encore un peu endormi, il décida d'allumer la radio, voir comment le monde se portait aujourd'hui.

« …. surprenante vient de tomber, fit la voix suave de la présentatrice  : Edgar Glen, le célèbre magnat de l'immobilier, vient d'annoncer son intention de relancer le projet de logements à bas prix lancé par la ville, ainsi que sa volonté de reloger ceux qui logent illégalement dans ces immeubles. Quand interrogé sur le sujet, il a déclaré : « Écoutez, vu les circonstances, qui puis-je faire d'autre ? »

Clark s'accorda un petit sourire triomphant, tout en ouvrant le frigo à la recherche du jus d'orange. Il se servit un verre, et entreprit de se faire quelques pancakes. Tout en cuisinant , il reporta à nouveau son attention sur la station de radio.

« A présent, la polémique du jour : Superman, super menace ou champion des opprimés ? Celui que les médias ont tôt fait de surnommer « l'Homme d'Acier » est-il un défenseur du l'homme moyen, ou bien alors un adepte de l'auto défense imposant ses vues par la seule force de ses poings ? Pour en discuter, j'ai avec moi le PDG de Lexcorp, monsieur Lex Luthor.

-Ravi d'être ici, Cat. »

Toi mon gars , je t'ai à l'oeil, songea Clark tout en retournant son pancake.

«  Ainsi que la reporter vedette du Daily Planet, et la première à avoir couvert le sujet Superman, Mlle Lois Lane.

- Mlle Grant. »

Servant son petit déjeuner dans une assiette, et commençant à la déguster, le journaliste du Daily Star prit une seconde pour se demander à quel point son apparition avait déclenché une véritable obsession chez....certaines personnes.

« Lois, vous qui avez suivi cette affaire depuis le début, que pensez-vous des actions de cet Homme d'Acier, depuis son apparition il y' a quelques mois ?

-Je pense qu'il essaie d'aider les gens. La première fois que j'ai entendu parler de lui, il avait arrêté un train dont les freins avaient lâchés. Hier encore, il y' a eu ces clandestins. Je crois qu'il cherche simplement à se rendre utile, ni plus ni moins.

-Monsieur Luthor, reprit la présentatrice, qu'en pensez-vous ?

-Et bien tout d'abord, je tiens à dire que j'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour Mlle Lane, et que je lis tous ses articles. Malgré cela, je suis en désaccord avec elle sur ce sujet.

-Vous pensez que Superman est une menace ?

-Je pense que c'est un individu qui n'a que faire des lois et des conventions sociales, et qui cherche uniquement à imposer sa vision des choses par la force brute. Il y' a environ deux semaines de cela, par exemple, il s'est introduit chez un de nos concitoyens, l'a attrapé par le col, et l'a lancé contre un mur. Le pauvre homme a perdu connaissance et a dû être admis aux urgences.

-Vous oubliez de préciser que ce « pauvre homme » battait sa femme et que Superman l'a pris sur le fait, fit la voix de Lois Lane, d'un ton sarcastique dissimulant mal son indignation. »

Clark se souvenait de l'incident. Il était en patrouille, quand il avait entendu la femme en question pleurer. Il avait cru avoir affaire à une victime d' agression, et quand il a compris ce qui était en train de se passer, il.....s'est emporté. Le bonhomme méritait sa raclée, mais il s'était senti un peu mal de l'avoir envoyé à l’hôpital. Il aurait du se contenter des claques.

« Et cela lui donne le droit de se comporter comme un cow boy d'après vous, reprit la voix de Luthor. Je suis désolé de vous l'apprendre , Mlle Lane, mais le Far West c'est fini. Le monde civilisé ne peut plus tolérer les comportements « héroïques » des Jesse James, Buffalo Bill, et autres Jonah Hex. C'est pour cela que Superman, malgré ses supposées « bonnes intentions », représente bien une menace envers le bon fonctionnement de la société.

-Ce sera tout pour aujourd'hui, l'interrompit Cat Grant. En tout cas, on peut dire que le débat divise. Rejoignez-nous après une petite pause, afin d'en savoir plus sur les mystères des homme de.... »

Se désintéressant de l'émission, Clark jeta un œil sur sa montre. Réalisant à quel point il était tard, il se rendit compte qu'il allait être en retard au bureau.





« Entrez, Kent. »

Le nez rivé sur le papier traînant sur sa table, Georges Taylor ne fit pas attention à l'entrée du jeune journaliste. C'était une chose qu'il avait remarqué, quand lui même n'était que simple reporter travaillant pour Perry White et le Daily Planet. Le meilleur moyen d'intimider un jeune pigiste était de donner l'impression que sa présence ne valait même pas la peine de lever la tête.

« Heu....vous vouliez me voir, monsieur Taylor ? »

Le rédacteur en chef daigna enfin lever le regard, jetant un œil sur sa récente recrue, Clark Kent. Le pauvre garçon donnait l'impression de s'être habillé avec un pétard, avec sa veste trop ample pour lui, et ses lunettes rondes qui lui donnaient des faux airs de Harry Potter (oui, Georges Taylor avait vu le film, comme tout le monde). Difficile de croire qu'un gugus pareil pouvait s'intéresser à quoi que ce soit d'autre qu'à Star Trek, et pourtant, le petit s'était vite avéré avoir un flair pour trouver les scoops.

« En effet, Kent, finit-il par répondre. Asseyez-vous. »

Le jeune homme s’exécuta, et Taylor nota une fois de plus que, malgré son apparence, il se dégageait de lui une confiance en soi qui attirait l'attention.

« J'ai lu votre article sur l'incident d'hier, avec les clandestins. C'est du bon travail.

-Heu....merci, monsieur.

-J'ai demandé à Corben de le retoucher.

-Quoi ? »

Le ton de la voix de Kent surprit Taylor. Ce dernier ne s'attendait pas à cette hausse de ton soudaine. Si soudaine que le jeune reporter semblait en être le premier surpris, tandis qu'il se mit soudainement à fixer ses pieds comme un lycéen puni.

« Pardon, marmona-t-il.

-Gardez votre sang froid , Kent. Je lui ait juste demander de changer le titre, et d'insister un peu plus sur Superman.

-Mais, monsieur, ce n'est pas Superman le sujet, ce sont ces gens qui ont failli mourir.

-Peut être, mais c'est Superman qui va nous permettre de vendre ce canard aujourd'hui. »

Clark Kent ne répondit rien, mais le rédacteur en chef pouvait bien voir qu'il était loin d'approuver ce choix éditorial.

« Écoute, c'est très bien d'avoir des convictions. Moi aussi j'en ai. Mais si tu veux que les gens entendent ce que tu as à dire, il te faut une accroche, et cette accroche c'est Superman. C'est à peine si tu le mentionne dans ton papier. A croire que ça te gêne de parler de lui. C'est ton père ou quoi ? »

Là encore, le reporter ne répondit rien. Taylor poussa un soupir.

« Bon. Lex Luthor fait la présentation d'une nouvelle arme à 14h, un espèce de robot géant dont il veut vendre le prototype au Pentagone. Un robot géant, franchement.....Enfin bref, vous allez vous en charger, Kent. »

Clark Kent acquiesça d'un hochement de tête, avant de se lever de son siège.

« Ho, Kent. Essayez de limiter l'aspect conflit social, ce coup ci. Et aussi de vous dégoter un costume convenable, qu'on ne passe pas pour des journalistes du dimanche. »